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Si tu veux l’arc-en-ciel, tu dois supporter la pluie. FT Rose

Severus Snape
Severus SnapeArsénius Prince
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Si tu veux l’arc-en-ciel, tu dois supporter la pluie.
Severus n'avait pas réussi à comprendre son propre comportement ce jour-là, la peur l'avait poussé à fuir Rose comme la peste. On raconte qu'avec le temps ont fini par oublier les souffrances du passé et pourtant, il était certain qu'il allait avoir du mal à effacé de sa mémoire ce qu'il avait vécu là-bas avec eux. Lorsqu'il était retourné au dortoir et qu'il s'était écroulé sur son lit sans se sécher, ni se changer, il avait fait la pire bêtise de sa vie, surtout qu'habituellement il prenait soin de faire attention pour ne pas tomber malade, cependant ce jour-là, il s'était endormi comme ça et quelle idiotie ! À son réveil, il avait l'impression que sa tête allait exploser, son corps était douloureux et brûlant. Severus avait eu beaucoup de mal à enfiler ses vêtements après une bonne douche, pensant que ça allait passer, il s'était rendu à ses cours, mais ce fut là une mauvaise idée, la fièvre grimpa et il perdit connaissance sur son pupitre, surprenant ses camarades.

Il s'était réveillé à l'infirmerie, sans comprendre pourquoi, cependant on avait pris soin de lui en lui indiquant que la prochaine fois, il se devait de venir immédiatement dans ces lieux pour éviter que le pire n'arrive, un coup de froid ce n'est rien, mais lorsqu'il n'est pas soigné, il peut devenir bien pire et s'aggraver. Et dire qu'il avait l'habitude de passer du temps sous la pluie, bien qu'il prenait toujours soin de se sécher et se changer en prenant quelque boisson chaude pour éviter d'être malade et jusque-là, cela avait fonctionné. Il avait fallu d'une fois pour qu'il soit malade, ça aurait pu durer qu'un jour et le laisser tranquille, mais non, il avait passé deux jours à l'infirmerie par ce qu'il n'avait pas supporter de devoir se repose sans rien faire. Alors au lieu de dormir, il avait essayé d'avoir ses cours en douce et même travailler ses potions, combien de fois avait-on été obligé d'être reconduit dans son lit à l'infirmerie ? Trop de fois sans doute, car ils avaient fini par le menacer d'être attaché et assommé s'il ne tenait pas en place... Alors résigner Severus fini par accepter son sort.

Le soleil venait de pointer le bout de son nez, indiquant que le troisième jour ce lever. Il avait ouvert les yeux, la fièvre avait disparu et il n'avait plus aucune douleur ou difficulté à respirer. Voilà une bonne chose, il allait enfin pouvoir sortir ! Il se prépara sagement, repensant à Rose, est-ce qu'elle allait lui en vouloir d'être parti ainsi ? Quel idiot, la seule personne qui semblait vouloir devenir proche de lui, il avait probablement tout gâcher avec sa paranoïa et sa peur. Assit sur le lit de l'infirmerie, il fixait un point invisible devant, repensant à l'expression qu'elle avait affiché avant qu'il ne parte, pourquoi paraissait-elle inonder ses pensées depuis son réveil ? Il se passa une main dans les cheveux, attendant sagement qu'on vienne l'ausculter une dernière fois et ainsi lui permettre d'éventuellement retourner à ses occupations. Il ferma les yeux, savourant les rayons du soleil qui venait caresser son visage, c'était agréable, pas autant que la douceur des gouttes de pluie, mais c'était chaud et apaisant, comme la présence de Rose ce jour la... Il fallait qu'il la revois et qu'il s'excuse d'avoir été aussi stupide.

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Rose G. Weasley
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Si tu veux l'arc-en-ciel,
tu dois supporter la pluie
Jusque-là, Rose n'avait encore jamais fait de rencontre suffisamment marquante au point de la troubler d'une quelconque façon. Non pas que celles qu'elles avaient faites jusqu'ici ne l'avaient pas transcendées, mais sa rencontre avec Arsenius Prince avait un goût nouveau - bien qu'un peu amer peut-être, au vu de la surprenante manière dont il avait écouté leur échange ce jour-là, au sommet de cette tour. Depuis, la jeune femme n'avait eut de cesse de penser à lui. Était-elle responsable, d'une quelconque façon, de son départ précipité ? Pourquoi semblait-il avoir eu si peur tout à coup ? Avait-il pu imaginer un seul instant qu'elle aurait pu ; qu'elle aurait voulu s'en prendre à lui ? Tant de questions qui demeuraient aujourd'hui encore un mystère. Un mystère qui commençait fortement à la turlupiner, mais qui semblait aussi s'épaissir à mesure que les jours passaient... Trois jours, voilà le temps qui s'était réellement écoulé entre le jour de sa rencontre avec Prince et aujourd'hui. Ce n'était point non plus une éternité et quand bien même le château était immense, la demoiselle n'avait pas réussi à retrouver ce garçon en dépit de tous ses efforts. Alors, bercée entre incompréhension et déception, Rose commençait sérieusement à se demander si elle n'avait pas imaginé tout cela. Si cette rencontre n'était pas que le fruit de son imagination. Et si finalement, elle s'était vraiment réveillé ce matin-là. Les rêves semblables à la réalité, ce n'était pas nouveau. Alors peut-être bien, en fin de compte, qu'elle avait passé ces trois derniers jours à chercher une chimère. L'air un peu confus tout à coup, elle se sentit un peu idiote à serrer se livre de poésie aux creux de ses mains quand enfin, elle fut frappée par l'évidence. Voilà trois jours qu'elle s'efforçait de retrouver quelqu'un avec qui elle avait partagé un moment sous la pluie et le seul endroit où elle n'avait pas songé à chercher, c'était à l'infirmerie. ⭒Quelle idiote !⭒ Pesta-t-elle à son encontre, emboîtant aussitôt le pas dans cette direction.

Étrangement nerveuse, elle serra un peu plus le livre qu'elle avait toujours entre les mains sans vraiment s'en rendre compte tandis qu'elle arrivait aux portes de l'infirmerie. Elle n'hésita pourtant guère à entrer au sein de celle-ci, sous les étroits battements de son cœur, qui en était encore à se demander si ce garçon avait réellement existé.

À peu de chose près, tu es aussi difficile à trouver qu'un Botruc, Arsénius Prince. Lança-t-elle espiègle alors qu'elle le découvrit finalement, assis sur un lit qui se trouvait là. Les yeux fermés, se délectant visiblement de la chaleur des rayons du soleil.
Severus Snape
Severus SnapeArsénius Prince
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Si tu veux l’arc-en-ciel, tu dois supporter la pluie.
Severus n'avait pas l'habitude qu'on s'intéresse à lui ou même qu'on puisse l'apprécier, il avait passé son temps dans son coin à ignorer les autres. De toute façon il lui rendait bien en murmurant à son passage ou à l'éviter comme la peste noire, c'était ça ou il avait le droit à des yeux de pitié pour certains du personnel qui connaissait sa véritable identité. Il se souvint tellement du regard d'Harry Potter lorsqu'il l'avait vue au Ministère de la Magie, cette tristesse qu'il avait vue dans son regard et qui l'avait laisser de marbre, déjà, il portait le nom de Potter et c'était suffisant pour qu'il le déteste simplement. Et puis il y avait eu sa rencontre plutôt étrange avec Delphini, cette fille étrange qui semblait connaître sa souffrance et avoir la même rancœur que lui envers la famille Potter. S'il pouvait s'allier à elle pour le détruire, alors il le ferait sans réfléchir, même en sachant qu'il allait emprunter un chemin de non-retour en traversant cette mauvaise voie. Cependant pouvait-on le blâmer ? Il avait vécu dans la souffrance à cause de Potter, il lui avait retiré la fille d'on il était éperdument amoureux, il l'avait humilié et blesser tant de fois, alors qu'aux yeux de tous il était parfait et aimer.

- Tss...

Il essaya de se détendre, savourant les rayons du soleil qui venait lécher sa peau laiteuse, c'était aussi doux que la présence de Rose... Ah Rose... Si il pouvait comprendre le geste qu'elle avait eu envers lui, avait-il été stupide de réagir de la sorte ? Il ne savait pas, cependant il avait tellement été terrifié à ce moment-là et il ne savait même pas s'il allait la revoir. Perdu dans ses penses, il sursauta en entendant cette voix, elle ne lui était pas inconnue, ouvrant les yeux et portant son attention sur la nouvelle venue, il la reconnue tout de suite. Rose, elle était là et elle semblait l'avoir cherché. Il l'admira de loin sans un mot, observant ses cheveux baignés dans la lumière du soleil, ils étaient bien plus beaux ainsi, que sous la pluie. Il avait l'impression qu'ils étaient tout l'opposer l'un et l'autre, elle semblait rayonnait comme lui soleil et lui était sans doute aussi déprimant que la lune ou la pluie.

- Je suis désolé... J'ai été malade. Mais à présent ça va mieux.

Il se leva et s'éloigna du lit où il était assis. Severus s'approcha lentement de Rose, prenant son temps comme-ci il n'était que mirage et qu'une fois arriver devant elle, elle partirait. Arrivé enfin face à elle, il afficha un léger sourire nostalgique, observant le visage de la jeune sorcière.

- Bonjour Rose.

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Rose G. Weasley
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Si tu veux l'arc-en-ciel, :1arc:
tu dois supporter la pluie :2pluie:
Le voir ainsi avait quelque chose de réconfortant. Tout d'abord, parce que sa seule présence ici prouvait qu'elle n'avait point rêvé le jour de leur rencontre, mais aussi parce que c'était bon de voir qu'il pouvait également se complaire autre part que sous une pluie battante. Rose avait néanmoins assimilé le fait qu'il adorait cette dernière, seulement elle aimait l'idée qu'il puisse s'ouvrir à autre chose. C'était peut-être encore un peu difficile à expliquer pour le moment, mais elle sentait bien qu'ils étaient différents tous les deux - probablement diamétralement opposé, tels la nuit et le jour. Le soleil et la lune. L'été et l'hiver. Comme deux choses qui n'allaient pas initialement ensemble au départ et indéniablement pourtant, attirer l'une vers l'autre. Ce fut pour cette raison première, peut-être, que de le trouver ainsi se délectant de la chaleur des rayons du jour, de la lumière était si satisfaisant. Parce que c'était comme s'il s'autorisait volontiers - d'une certaine façon - à faire un pas dans un monde qui ne semblait pas être réellement le sien. Un peu comme si la lune cherchait la chaleur du jour, comme si l'hiver espérait presque côtoyer la douceur de l'été.

Rose avait conscience que tout cela ne pouvait avoir de sens finalement, que pour elle et seulement pour elle. Mais, ces drôles de penser, bien moins poétique que les mots de Prince, faisait tout de même luire en elle le doux espoir que parfois, même les différences des uns et des autres ne comptaient pas, que peut-être, les contraires pouvaient bel et bien s'attirer ?

Tu devrais songer à imperméabiliser tes vêtements à l'avenir. Suggéra-t-elle sur un faux ton de reproche, le sourire taquin.

Elle le regarda ensuite quitter ce lit qui l'avait porté trois jours durant avant de pouvoir enfin s'en libérer. Il amorça finalement quelques pas en sa direction et lorsqu'il jugea être à bonne distance, il s'arrêta et il lui sourit doucement juste avant de lui dire bonjour. Rose s'empressa de lui rendra la politesse dans un sourire on ne peut moins timide que celui du garçon. Nerveuse néanmoins, elle sentit ses mains devenir moite alors qu'elle serra davantage ce pauvre recueil de poésie entre ses mains. Ce dernier se plia alors légèrement sous la pression de ses paumes et avant qu'elle ne le froisse davantage, elle le lui tendit doucement sous l'imperceptible - ou presque - tremblement de ses menottes.

C'est pour toi. Les fleurs du mal, de Baudelaire. C'est un auteur moldu, mais ça pourrait sûrement te plaire...

Moldu ou non, Rose avait tout de suite pensé à lui en trouvant ce livre dans sa bibliothèque personnelle. Tout simplement parce qu'elle trouvait qu'il avait cette façon si charmante de s'exprimer comme un poète, mais c'était aussi sa manière bien à elle et totalement implicite, c'est vrai, de lui présenter ses excuses, parce qu'elle savait qu'elle était responsable - d'une façon ou d'une autre - de son départ précipiter la première et la dernière fois qu'ils s'étaient vus tous les deux.

Severus Snape
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Si tu veux l’arc-en-ciel, tu dois supporter la pluie.
Severus avait traversé la pièce pour arriver en face d'elle, il était tellement content de la voir, bien que ses expressions étaient toujours autant figées. Une sale habitude qu'il avait pris avec le temps, cacher ses émotions. Il afficha un faible sourire, c'est vrai qu'il aurait dû y penser, mais généralement il n'oubliait pas bêtement de se changer et s'essuyer et il tombait pas malade, il l'était très rarement.

- Ce ne sera pas la même sensation...

Il ne savait pas quoi dire pour briser le silence, il n'était pas encore doué pour la communication avec les autres, mais peut-être que cela ne finirait pas s'arranger avec le temps ? En tout cas il l'espérait avec elle au moins. Il observa l'ouvrage qu'elle lui tendait, la couverture était différente des livres de l'école, il abordait une jolie couleur. Severus lui sourit alors qu'il prenait le cadeau qu'elle lui faisait, extrêmement toucher par son geste. Il se sentait stupide, il n'avait rien à lui offrir. Il ouvrit le bouquin, le portant à son nez pour sentir l'odeur du papier et de l'encre. C'était presque une tradition chez lui, ouvrir un livre et le sentir avant de commencer une lecture. Refermant celui-ci, il attrapa la main de Rose, venant déposer un baiser sur ses doigts.

- Je te remercie Rose... Ce cadeau éveille en moi beaucoup de gratitude.

Severus plongea son regard dans le sien, hésitant sur la marche à suivre... Il déposa un baiser sur le dos de sa main bien qu'il ait souhaité s'abandonner sur ses lèvres. Que pouvait-il lui offrir en échange de son cadeau ? Il réfléchit quelques instants avant de sourire, lâchant la main de Rose. Il se servit de sa magie pour faire apparaître une magnifique fleur de Lilium candidum blanc, hésitant, il finit par la glisser dans les cheveux de Rose.

- Je n'ai pas grand-chose à t'offrir... Cependant, j'espère que ceci te conviendra pour le moment...

Il ne pourrait pas nier qu'elle était belle, son visage baigner dans la lumière du soleil et cette fleur blanche ce marié avec son teint et ses magnifiques cheveux roux. Comment pouvait-il imaginer qu'elle puisse s'intéresser à lui ? À cause du livre de poème ? Par ce qu'elle était restée avec lui sous la pluie ?

- Je... Je suis désolé pour la dernière fois...

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Rose G. Weasley
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Si tu veux l'arc-en-ciel, :1arc:
tu dois supporter la pluie :2pluie:
C'était sûrement un peu présomptueux de la part de Rose de penser que le départ hâtif d'Arsénius lui était dû. Elle savait pertinemment que le monde ne tournait pas autour d'elle et qu'une multitude d'autres raisons aurait pu le pousser à partir si vite ce jour-là. Mais étant donné que cela c'était produit juste après qu'elle ait pointé sa baguette en sa direction, dans l'espoir vain de sécher ses vêtements et de le réchauffer un peu alors qu'il était trempé jusqu'au os sous la pluie battante qui s'était déversé et sous laquelle il avait trouvé tant de plaisir à demeurer... Elle ne pouvait s'empêcher de penser que, peut-être, il avait pu mal interpréter son geste ou ses intentions envers lui à ce moment-là.

Certes, mais cela pourrait t'éviter de te retrouver coincé à l'infirmerie en me laissant penser que tu cherchais peut-être à m'éviter... Lui souffla t-elle sans réellement le penser, n'osant simplement pas lui dire que, pendant l'ombre d'un instant, elle avait craint qu'il n'ait jamais existé en réalité.

Tout près d'elle, il vient ensuite se saisir du recueil de poésie qu'elle venait de lui offrir avant de l'ouvrir et de le porter aussitôt à son nez pour en humer son odeur. Ce geste la fit tendrement sourire, le parfum des livres avait une odeur particulière qu'elle chérissait elle aussi - sans oublier la couleur jaunâtre que pouvait avoir certains ouvrages à l'usure du temps qu'elle affectionnait tout autant. Le refermant finalement, Arsénius finit par lui prendre la main et sous le regard stupéfait de Rose, il vient délicatement poser un baiser sur ses doigts tremblant, se maudissant d'avoir l'air si frêle sous le contact pourtant si agréable de ses lèvres sur sa peau.

Lys de la madone. Murmura-t-elle alors qu'il venait de relâcher sa main afin de pouvoir faire usage d'un peu de magie. Elle est vraiment magnifique, je l'adore !

Émerveillée par la beauté de l'instant, Rose se laissa littéralement porter et ne broncha pas lorsque Arsénius vient glisser le Lilium candidum dans ses longs cheveux roux dénoués. Baissant légèrement les yeux, elle vient à nouveau glisser sa main dans la sienne en lui soufflant un timide remerciement. Elle pouvait aisément sentir le feu s'emparer de ses joues qui ne tarderaient plus à devenir aussi rouges que des pivoines s'il continuait à se montrer aussi charmant. Bien sûr, Rose n'allait sûrement pas s'en plaindre. Des garçons aussi avenant, aussi surprenant qu'il pouvait l'être ça ne courrait pas les rues. D'ailleurs, plus elle y songeait et plus elle se confortait dans l'idée qu'ils n'appartenaient effectivement pas au même monde. À la même époque du moins. Mais qu'importe, pour l'instant, elle n'avait guère envie d'y songer réellement, car elle ne savait que trop que, si c'était bel et bien le cas, ils ne pourraient pas être ensemble. Et ça, elle ne pouvait pas le concevoir.


Le coup de foudre, jusque-là, elle n'y croyait pas. Et voilà qu'il venait si naturellement s'emparer d'elle...


Ne le sois pas, j'ai plutôt l'impression que c'est moi qui t'es offensé. Lui confia-t-elle finalement en soutenant son regard, serra légèrement sa main dans la sienne, s'approchant doucement on ne peut plus près de lui. S'en rendait-elle seulement compte ?

Severus Snape
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Si tu veux l’arc-en-ciel, tu dois supporter la pluie.
Elle n'avait pas tort, il n'en serait pas là s'il avait pris soin de lui et qu'il avait mis sort sur ses vêtements. Cependant il aimait sentir le tissue tremper contre sa peau, ça lui donnait l'impression d'être vivant. La pluie était si agréable qu'elle emporter sans trop de mal sa souffrance et sa peine. Il comprenait que les gens ne pouvaient pas savoir l'effet que ça faisait de rester sous là l'eau parfois glaciale.

- C'est vrai, tu as raison. Je suis désolé de t'avoir inquiété. Souffla-t-il, les joues rougis.

Elle était tellement belle et l'effet qu'elle lui faisait était si agréable. Il n'avait jamais ressenti quelque chose d'aussi puissant, même l'amour qu'il avait porté à Lily autre fois, semblait s'être brûlé dans cette étrange passion qui le consumait. Était-ce que les moldus voulaient dire par tomber en amour ? Il serrait toujours dans sa main, le précieux cadeau qu'elle lui avait fait, son visage baigner dans ce sourire tendre et joyeux. Il n'était pas sûr qu'il puisse un jour être ainsi avec quelqu'un, pas après avoir été autant blesser et trahi, pourtant il ne savait pas mettre le nom à cela, de l'amour ? De l'admiration ? Bien plus ? Il y avait clairement un fil qui était en train de se tisser entre eux et il ne savait pas ce qu'il allait advenir d'eux dans le futur. Cependant il voulait savourer l'instant, qu'import si elle venait à le rejeter plus tard.

- Oui, ce sont mes fleurs préférées. Elles sont si purent, si délicate.

Et il avait souhaité rajouter qu'elles n'étaient que faire-valoir à côté de la beauté qu'elle dégager, mais il avait peur que cela ne fasse trop d'un coup. Il devait y aller étape par étape et ne pas précipiter les choses. Il se mordit les lèvres lorsqu'elle saisit sa main, son cœur gonflant en se rendant compte qu'elle ne semblait pas plus que lui, enclin à le lâcher. Il aimait imaginer qu'elle puisse ressentir ne serait-ce qu'un peu ce qu'il éprouvait pour elle. Il lui sourit, il entrelaça leurs doigts en plongeant son regard dans le sien. Son expression joyeuse disparut lorsqu'elle mentionna qu'elle l'avait offensé, bien sûr que non, comment aurait-elle pu le faire ? Il secoua négativement la tête, serrant le livre que Rose lui avait offert contre son torse, il ferma les yeux quelques instants, camouflant les diverses émotions qui s'y reflètent amèrement.

- Non. Ce n'est pas toi.

Comment lui expliquer la situation ? Il avait déjà la gorge nouée et le cœur battant follement à l'idée de lui apprendre qu'il était faible et qu'il se faisait clairement marcher sur les pieds.

- J'ai vécu des situations qui ont laissé en mon cœur et en mon âme des traces douloureuse. J'ai... J'ai eu peur que tu ne fasses partie de ceux qui m'ont autre fois blesser. Que tu ne veuilles me faire du mal. Je suis désolé.... Tellement désolé.

Il inspira, son souffle devient légèrement tremblant alors qu'il ouvrait à nouveau les yeux. Il ne pouvait retenir la larme qui s'échappa lentement de son œil, puis de l'autre, glissant sur ses joues en laissant sur leurs passages des sillons salée et ça avec trop de facilité à son goût. Il pleuvait dans son cœur, alors que le ciel semblait si magnifique dehors. Severus serra sa main alors que ses yeux étaient noyés de larmes, il ne savait même pas pourquoi c'était aussi douloureux de lui dire, est-ce qu'il avait peur qu'elle le rejette ? Oui, sans aucun doute.

- Je ne suis pas aussi fort que tu sembles le croire... Je suis faible...

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Rose G. Weasley
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Si tu veux l'arc-en-ciel,
tu dois supporter la pluie
Le plus important, c'est que tu ailles bien. Tenta-t-elle de le rassurer un peu quant aux excuses qu'il lui présentait.

Après tout, la Weasley ne lui en voulait pas le moins du monde, pas plus qu'elle n'avait réellement pensée qu'il cherchait peut-être à l'éviter. À dire vrai, elle avait seulement eu peur de ne jamais le retrouver, de ne jamais le revoir. Mais ce n'était jamais une chose aisée que de dire la vérité, ce qu'on ressent vraiment au fond de soi et peut-être plus encore, lorsque c'est la toute première fois qu'on le ressentait ? Et d'une façon ou d'une autre, Arsénius était parvenu à graver en elle son empreinte le jour même de leur rencontre. Autrement, elle n'aurait peut-être pas passé les trois jours suivants à la chercher en ayant au ventre cette peur si irraisonnée qu'il n'ait jamais existé tout en mêlant à la fois, l'effervescence de le retrouver.

Ce sont aussi les miennes, maintenant. Lui confia-t-elle en instant bien sur le dernier mot, car il avait ici toute son importance.

Avant cet instant, il lui avait déjà été donné de voir cette fleur. La Botanique étant l'une de ses matières préférées, il aurait été étrange qu'elle n'en ait jamais entendu parler avant aujourd'hui. Et sa fascination pour les potions, qui l'avait d'ailleurs poussée à suivre les cours avancés (de Potions) et même à s'inscrire au club de l'école, lui avaient donné moult fois l'occasion de faire usage de la fleur de Lys - pas nécessairement de cette espèce en particulier, puisque la plupart des Lys sont plutôt connus dans le monde la magie, pour être des plantes non magique à l'exception de quelques-unes d'entre-elles. Et l'asphodèle, en elle-même, constitue une fleur de la famille des Liliacées, du Lys donc, notamment utilisé dans la préparation du fameux du Philtre de Mort Vivante - un somnifère très puissant s'il s'avère correctement préparé... Tout cela pour dire que, jusqu'à présent, Rose ne l'avait peut-être encore jamais envisagé autrement que comme une plante étudiée en cours d'herbologie ou comme un ingrédient indispensable dans la préparation d'une potion. Et pourtant, aujourd'hui, elle avait le sentiment que c'était l'une des plus belles chose qui lui avait été donnée de voir. Tout simplement parce qu'elle venait de lui et que la façon dont il s'y était pris pour la lui offrir était absolument unique et de toute beauté.

Cesse de t'excuser... Lui souffla-t-elle en venant poser son autre main sur sa poitrine, tout près du livre qu'elle lui avait offert et qu'il serrait tout contre lui. Je sais qu'il est parfois difficile de se défaire du poids du passé, mais je ne te ferais jamais de mal. Jamais intentionnellement du moins. Ajouta-t-elle, car elle avait néanmoins conscience que c'était une promesse difficile à tenir. Que parfois, même les intentions les plus honorables finissaient indéniablement par causer du tort à quelqu'un. Évidemment, elle ne le souhaitait point. Au contraire, si d'une façon ou d'une autre, elle pouvait le soulager, même un peu - ne serait-ce que l'aider à porter ce poids qui semblait si lourd à endosser, elle le ferait volontiers. Laissant finalement sa main remonter jusqu'à son visage à présent baigné de larmes, Rose vient en essuyer une sur le côté de sa joie, puis doucement, elle la laissa se poser sur celle-ci dans une caresse qui se voulait rassurante, réconfortante.

En fait Arsénius, je pense que tu es bien plus fort que tu ne veux bien le croire, parce qu'en dépit de tous les malheurs qui t'accablent, tu es toujours là, debout. Et pleurer ne fait pas de toi quelqu'un de faible pour autant, surtout pas à mes yeux.


Main dans la main, les yeux dans les yeux, la fleur de Lys dans ses cheveux... Il était déjà tellement plus que cela...


Pendant un instant, Rose oublia presque qu'ils se trouvaient encore à l'infirmerie, comme si l'espace d'un moment, le temps s'était arrêté et que les murs autours avaient disparu... Puis, se laissant littéralement dicter sa conduite par les instincts passionnés de son cœur, Rose se hissa finalement sur la pointe de ses pieds et vient déposer un tendre baiser sur l'autre côté de sa joue, elle aussi imprégner des perles salées qui s'étaient tantôt déversées sur son si doux visage.

Je suis avec toi maintenant... Promit-elle, le cœur battant, se laissant tomber un peu plus sous son charmant à chaque instant. Elle aurait voulu l'embrasser, en réalité, mais sa passion manquée peut-être encore d'un peu de courage sur l'instant.

Alors c'était donc cela le coup de foudre ? Avoir le cœur qui s'emballe à chaque moment, le sentir cogner si fort dans sa poitrine qu'il menacerait presque d'exploser ? Le sentir se mêler aux battements de l'autre, dans la peine ou la joie, pour finalement battre à l'unisson ? *Non, Rose...* Lui souffla la petite voix de sa conscience. *Ça, c'est l'amour.*

Severus Snape
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Si tu veux l’arc-en-ciel, tu dois supporter la pluie.
Il était quelque peu surpris qu'elle s'inquiétât vraiment pour lui, c'était étrange et réconfortant. Il se sentait pour une fois apprécié, bien que cela lui fît peur. Autant que les sentiments qui se bousculent en lui et lui rappeler qu'il avait autrefois offert son cœur à une jeune fille, qui l'avait piétiné et rejeter pour un garçon stupide.

- Merci.

Elle voulait qu'il cesse de s'excuser, pourtant, il ne pouvait pas, c'était inscrit en lui comme un marquage au fer rouge. Elle ne lui ferait jamais de mal ? C'est ce qu'il avait promis à Lily avant qu'elle ne parte rejoindre cet idiot de James, était-il voué à reproduire les mêmes erreurs sans cesse, était-il prisonnier de sa propre stupidité ou d'une boucle temporelle émotionnelle ? Il ne s'attendait pas à ce qu'elle essuie ses larmes, il ne bougea pas, appréciant le geste tendre qu'il lui était offert. Sa main était chaude et douce, faisant naître en lui du réconfort. Ses mots étaient tellement ce qu'il avait souhaité entendre, il savait qu'elle avait raison, il était toujours la, toujours vivant. Il déposa sa main sur la sienne, s'abandonnant à ce contact si réconfortant, comme un bouclier protecteur qui l'entourait. Severus mit un petit moment à calmer ses larmes, elles semblaient couler comme un robinet ouvert et incontrôlable.

- Rose... Merci... Merci infiniment.

Il se figea lorsque les lèvres de la jeune rousse vinrent se poser sur sa joue. La pression de sa bouche chaude contre sa peau envoya un frisson incontrôlable en bas de ses reins et il comprenait enfin ce que voulait dire " avoir des papillons dans le ventre", c'était une sensation agréable et dérangeante en même temps. Il s'humidifia les lèvres, sa bouche lui donner l'impression d'être devenue aussi sèche que le désert du Sahara. Le jeune apprenti maître des potions essuya son visage avec rapidité, chassant les larmes, souhaitant les faire disparaître aussi vite qu'elles étaient venues. Il se rapprocha un peu plus d'elle, lâcha sa main libre pour venir la déposer sur la joue de Rose, plongeant son regard brillant dans le sien. Il fut hypnotisé, laissant ses doigts explorés sa peau jusqu’à ses lèvres qu'il essuya de son pouce, faisant disparaître le reste des traces salées.

- Avec le premier baiser naît cette vibration magique qui portera les amants du monde mesurable dans le monde des rêves et des révélations. Cita-t-il dans un souffle.

C'était plus fort que lui, même dans ce genre de moment, il fallait qu'il cite quelqu'un, mais n'était-ce pas mieux que de l'embrasser sans sa permission ? Il ne savait pas comment quémander la douceur de ses lèvres sur les siennes, c'était un échange aussi intime, aussi tendre. Était-ce le moment ? Fallait-il qu'il patiente jusqu’à ce que le moment soit opportun et quand cela, serait-il le cas ? Il approcha légèrement son visage du sien, déposant ses lèvres sur sa joue, bien que ce ne fût pas là où il avait envie de l'embrasser, pourtant aucun d'eux ne semblait prêt à brusquer l'autre. Cependant, il ne recula pas son visage, le laissant à quelques centimètres du sien.

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Si tu veux l'arc-en-ciel,
tu dois supporter la pluie
Il y a certaines promesses que je ne peux pas te faire, comme prétendre que je ne te ferais jamais de mal. Parce que même si je le pense sincèrement et que jamais je ne voudrais te faire souffrir - intentionnellement ou non - c'est dur de le jurer. Mais même si je ne peux pas te promettre la lune, je peux néanmoins te promettre les étoiles. Lui souffla-t-elle, consciente qu'elle ne pourra pas toujours lui épargner les moindres maux de ce monde - que le malheur vienne d'elle ou non. Mais elle pouvait tout de même lui promettre de tout faire pour. Elle était sincère en disant qu'elle serait à ses côtés dorénavant et rien - rien - ne pourrait lui faire changer d'avis à ce sujet aussi étrange que cela puisse paraître.

Étrange. Oui, c'était sans nul doute possible le premier mot qui lui était venu à l'esprit lorsqu'elle essaya une fois encore, de comprendre les sentiments qui l'animaient en cet instant. Il y avait quelques jours encore, ses seules préoccupations étaient de réussir ses études, d'être la meilleure sorcière de sa promotion. De faire tout son possible pour être un Préfet en chef exemplaire. Elle avait même abandonné sa place de Batteur dans l'équipe de Quidditch pour mettre toutes les chances de son côté. Et la voilà aujourd'hui, éprise - si vite - d'un garçon dont elle ne connaissait presque rien et qui pourtant éveil en elle tellement de chose. Tellement, qu'elle en est bouleversée. Tellement que, si agréablement lové dans ses bras, elle en oubli qu'il y a encore trois jours, ils ne se connaissaient même pas. Si bien, qu'elle en aurait presque l'impression de le connaître depuis toujours finalement. Cela peut sûrement paraître un peu cliché et pourtant, c'était bel et bien la vérité - son cœur ne pouvait lui mentir quand bien même sa raison pouvait trouver cela un peu absurde et dangereux.

Se sentant faillir tout à coup, elle réalisa sans peine que cela lui était dû à la main qu'Arsenius venait de poser sur sa joue tout en lui susurrant de jolis mots - une citation de Gibran Khalil Gibran qui ne la laissa pas de marbre - avant de s'approcher encore un peu plus près, venant délicatement déposer - à son tour - un tendre baiser sur sa joue. À nouveau, elle se sentait faillir. Ses jambes étaient comme du coton et le frisson qui lui parcouru l'échine lui paru si intense qu'elle n'était pas certaine de pouvoir tenir encore longtemps sur ses pieds à ce train-là. Pourtant, elle n'avait aucune envie de s'éloigner de lui. Son souffle chaud sur son visage, sa main dans la sienne, l'autre sur sa joue, les mots doux qu'il lui murmurait avec tendresse... Peu lui importait si elle avait la drôle de sensation que le sol se dérobait sous ses pieds, elle avait besoin de lui, de ses bras peut-être autant qu'il semblait avoir besoin d'elle et de ses bras en retour. Se hissant à nouveau sur la pointe de ses pieds, Rose vient coller son front à celui de son Prince, laissant son nez aller à la rencontre du sien. Sentant son palpitant s'emballer un peu sous cette impulsion nouvelle, elle planta son regard dans le sien sans sourciller pour autant...

Severus Snape
Severus SnapeArsénius Prince
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Si tu veux l’arc-en-ciel, tu dois supporter la pluie.
Severus savait qu'ils ne pouvaient pas promettre que tout irait bien entre eux, cependant il l'espérait si fort. Il n'avait plus la force d'accepter de souffrir autant qu'il l'avait fait pour Lily. Elle avait été sa meilleure amie, son premier amour. Il avait fallu la jalousie d'un connard pour que tout change entre eux. Le harcèlement qu'il avait subi n'avait pas aidé, c'était la raison pour laquelle il avait craqué et insulté Lily de la pire manière qu'il soit.

En présence de Rose, Severus se sentait bien mieux, il avait l'impression que les années de souffrance n'étaient plus qu'un lointain souvenir, effacé par le bonheur qui emplissait son cœur en cet instant même. Plus rien ne comptait à part elle. Finalement, peut-être qu'il avait eu de la chance dans son malheur, pouvoir être loin de la source de ses tourments. Se retrouvait à une époque qui n'était pas la sienne, mais qui lui permettait de reprendre sa vie là où il l'avait laissé et ça en mieux. Loin de la douleur. Ici, il n'était plus Severus Snape, la victime préférée des maraudeurs, il était Arsénius Prince. Future potionniste de renom, il envisageait même d'ouvrir une boutique après ses études.

Son souffle chaud se mêla à celui de Rose, leurs nez se frottant l'un contre l'autre, timidement. Yeux dans les yeux, front contre front... Il sentit ses joues s'enflammer, alors qu'il envisageait de lier leurs lèvres, d'offrir un baiser à celle dont il avait eu le coup de foudre. Était-ce le bon moment ? Il y en avait-il réellement un ? Alors qu'il semblait perdu dans ses réflexions, il finît par prendre la décision de venir poser ses lèvres contre les siennes, fermant les yeux pour savourer la sensation que cela produisait. Il avait l'impression que son coeur allait exploser tellement, il battait vite dans sa poitrine, c'était à la fois agréable et surprenant. Cette sensation de papillon flottait dans son bas-ventre et tout son corps semblait se réchauffer lentement.

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