Chapitre 01 : La naissance & l’enfance & le cousin.Monsieur et Madame Dursley qui habitaient au 4 Privet Drive, avaient toujours affirmé avec la plus grande fierté qu’ils étaient parfaitement normaux, merci pour eux. Dudley est venu au monde dans une famille à la façade de la superficialité dans laquelle la méchanceté, la haine était des dogmes normaux pour ce que ses parents jugeaient comme “pas normal”. Dudley était pourtant un bébé calme, du moins, les six premiers mois de sa vie, il a compris que ses joues toutes rondes et roses et ses bouclettes faisaient craquer plus d’un, surtout sa mère qui la mit très vite dans un piédestal. Pour Pétunia Dursley, elle a mis au monde l’enfant le plus beau et le plus normal qu’il soit, sans tare “magique” qui viendra entraver sa petite vie de famille.
Dudley s’est senti très vite privilégier, il en a pris conscience dès l’arrivée de son cousin Harry. Il ne se souvient pas de son arrivée à proprement parler, mais dès qu’il a vu sa mère portait un autre enfant que lui dans ses bras un premier novembre en 1981, il a piqué une crise gigantesque. La peur de l’abandon ? Peut-être. Dans son esprit, ce cousin est un danger. Dudley pouvait parfaitement s’entendre avec ce cousin, il avait tenté de prêter sa peluche quand Harry s’est mis à pleurer, enfermé dans le placard sous l’escalier, mais sa mère ou son père venait l’empêcher toutes interactions. Quand Dudley savait marcher et parler un peu correctement, il était en âge de recopier les faits-et-gestes de ses parents : crier, hurler, voir frapper, Harry était dans la norme Dursley. Dudley devient littéralement méchant, voire cruel envers ce jeune cousin, surtout quand il faisait de la magie accidentelle.
Maman et papa lui ont toujours dit que Harry prenait trop de place, que c’était un monstre. Pourquoi sont-ils donc obligés de l’héberger ? Cette question, il a posé beaucoup de fois à sa mère, celle-ci resta vague sur les raisons et son père ne disait que “c’est comme ça, c’est tout.” Dans la tête d’un petit garçon de cinq ans fit un raccourci radical : “Harry rend malheureux ses parents par sa présence nuisible.” Personne ne doit l’approcher de peur qu’on découvre que son cousin bizarre fait des trucs effrayants, alors il fait en sorte que Harry soit toujours isolé à l’école. Il n’a pas eu de faire grande chose, il portait ses vêtements trop grands, il avait l’air toujours maigre. Dudley était assez grand et corpulent pour un enfant de son âge, imposer le respect et l’intimidation dès qu’une âme sensible et charitable venait essayer d’être ami avec Harry, n’était pas si difficile. Pour accentuer la haine, il inventa le jeu la “chasse à Harry”, un jeu favori qu’il pratiquera durant leur scolarité de primaire.
Avait-il des regrets à ce moment précis ? Oui… et non. C’était devenu une habitude, après tout, il ne faisait que protéger les autres enfants des trucs bizarres et dangereux que produisait son cousin. Il le faisait exprès pour attirer l’attention, maman lui répète toujours ça, Harry n’est qu’un mauvais enfant qu’il ne veut que de l’attention.
Chapitre 02 : le serpent & les lettres & le cousin.Onzième anniversaire pour Dudley. Une journée important, fini l’école primaire, il rentre au collège. Il se voit déjà avoir un groupe de pote fidèle, un nouvel environnement pour imposer sa loi. Sa journée d’anniversaire sera parfaite, comme il le voudrait ! Déjà, on commence par les cadeaux, les compter c’est important, parce que l’année dernière, il en a eu trente-sept…. Et là… attendez ! COMBIEN ? TRENTE-CINQ ? La journée commence mal, même si sa mère lui avait promis d’acheter deux autres cadeaux en plus. La journée est définitivement foutue, la voisine, Mrs Figg ne peut pas garder le cousin sauvage pendant leur sortie au zoo, ses parents sont contraints de le prendre avec eux.
Dudley avait donc pleuré, chouiné, tapé du pied, boudé, grogné et soufflé sans grand succès, la comédie s’arrêta quand son meilleur ami Piers Polkiss arriva accompagné de sa mère. La journée pourrait être excellente, mais Dudley était considérablement sur le qui-vive, Harry est trop bizarre, il fait des choses bizarre et dit des choses bizarres comme ; “J’ai rêvé d’une moto, cette nuit, dit Harry qui se souvint soudainement de son rêve. Elle volait.” Vernon a failli percuter la voiture qui le précédait, c’était assez pour faire rire Dudley et Piers.
Dudley avait décidé de ne pas s’occuper des bizarreries de son cousin bien qu’il restait méfiant, les animaux étaient plus attrayants et s’ils s’ennuyèrent, ils pourront toujours lui taper dessus. Ce n’est qu’en fin d’après-midi que le Dudley baissa sa garde. En effet, les Dursley et Piers, visitèrent le vivarium dans lequel vivent toutes formes de reptiles ; des lézards, des serpents qui rampaient et ondulaient sur des morceaux de pierre ou de bois. Bien sûr, Dudley et Piers voulaient absolument voir d’énormes cobras au venin mortel et de gros pythons capables de broyer un homme dans leur étreinte. Et qu’ils furent déçus. Le serpent en question, bien qu’il soit impressionnant pas sa taille qu’il pourrait même enrouler deux fois la voiture de Vernon la réduire en un petit tas de ferrailles, et ne semble pas vouloir réaliser cet exploit. En fait, il dormait profondément. Irrité, Dudley tapa sur la vitre pour le réveiller, appelant son père pour l’aider, toujours en vain.
Alors qu’il traînait les pieds pour voir d’autres reptiles aussi ennuyeux les uns des autres, Piers hurla de voir son cousin bizarre parlait avec le serpent. Oui ! IL PARLAIT ! Enfin, c'était plus un mélange de sifflement et de syllabes ressemblant un peu à de l’arabe, c’était assez pour revenir sur ses pas et pousser Harry par terre en lui foutant un coup de poing sur les côtes : “Pousse-toi de là, toi !” Soudainement, personne n’a compris ce qui était arrivé, pas même Harry (Dudley le comprendra beaucoup plus tard), la vitre qui retenait le boa constrictor et les visiteurs avaient disparu. Le long serpent se déroula rapidement et quitta sa cage en ondulant sur le sol sous les regards paniqué des personnes aux alentours qui se précipitèrent alors vers la sortie en hurlant de terreur.
C’était l’heure du briefing dans la voiture, Dudley s’est plaint que le boa lui a failli lui arracher le mollet et Piers affirmait qu’il avait essayé de l’étouffer en s’enroulant autour de lui. Mais le pire, et les craintes de Dudley, était que son meilleur ami lui confirme ses doutes : Harry avait bel et bien parlé au serpent ! Dans la tête de Dudley, Harry avait fait donc exprès de faire disparaitre la vitre pour que le reptile les blesse volontairement, voir qu’il les tue. Le garçon n’avait jamais vu son père si en colère, enfin dans une colère telle qu’il ne parvenait à peine à parler. Harry fut enfermé dans son placard qui lui sert de chambre et Dudley peut enfin aspirer un peu plus de “normalité”… Avant que Piers ne repartent chez lui, Dudley lui demanda de ne jamais parler cet événement, il en à garder le secret… pour quelques années seulement, mais on y reviendra plus tard.
La fuite du boa a entrainé la plus longue punition que Harry n’a jamais connue, Dudley pouvait enfin s’amuser sans devoir surveiller les bizarreries de son cousin gênant. Toutes les bonnes choses ont une fin, quand il fut ressorti de sa chambre-placard, les vacances d’été étaient bien commencées. (Enfermé un enfant en pleine canicule de l’été n’était peut-être pas une très bonne idée ? Dudley écrira dans ses mémoires que c’était une des pires punitions cruelle que son père a fait subir à son cousin). Notre Duddy a eu le temps de casser son caméscope lors d’un tournage de film amateur de cascadeur, de terroriser les petits avec son vélo et de renverser Mme Figg avec ses béquilles, sûrement en représailles de ne pas avoir pu garder Harry durant sa fête d’anniversaire. Que fait un enfant qui a tout, mais qui s’ennuie ? Il invite ses amis tous les jours à la maison, ils ont, depuis peu, organisé un jeu ; la chasse à Harry. Le principe est simple pour Dudley, pour éviter qu’il fasse les “choses bizarres” devant ses amis (et de peur d’être à son tour bully), il le pourchasse, il le terrorise comme il peut et avec l’aide de ses amis et le résultat est concluants. Harry passe la majorité de la journée à trainer dehors loin de sa maison, loin de ses amis et il peut jouer avec ses amis… normalement. De toute manière, dans quelques semaines, il va rentrer dans le collège privé de Smelting là où son père y était avant, là où on forme la jeunesse de demain, rien que ça. Il n’aura plus à se soucier de Harry qui rentrera dans le collège public où les dernières années s’amusent à mettre la tête des nouveaux élèves dans les toilettes. Personne ne pourra associer un lien de famille entre son cousin et lui, il pourra enfin arrêter de le surveiller et de profiter de la vraie vie.
Un matin du mois de juillet, Dudley mangeait, comme tous les matins, son petit déjeuner bien copieux, bien gras, bien sucré comme il les aime. Il ne savait pas encore quoi faire pour la journée qui s’annonce, mais ce qu’il sait, c'est qu’il doit encore trouver un moyen que son cousin bizarre ne fasse aucune vague aujourd’hui… d’ailleurs, il est étrangement silencieux, celui-là. Il était là, assis sur un canapé avec une lettre à la main. Attend, quoi ? Une lettre ? Depuis quand il reçoit des lettres ? Depuis quand des gens lui écrivent ?
— Papa ! s'écria soudain Dudley. Papa, regarde ! Harry a reçu quelque chose !
Harry était sur le point de déplier sa lettre pour la lire, mais son père arracha sa missive des mains. Le visage de M. Dursley passa du rouge à un blanc livide. Curieux, Dudley voudrait bien savoir le contenu de la lettre, qu’est-ce-qu'il y avait de bien grave pour que son père palisse d’un coup et que sa mère se met à sangloter ? Il essaye de s’emparer de la lettre, mais son père la tenait hors de portée. Ils finirent tous les deux hors de la cuisine. Dudley jeta un regard en biais vers son cousin avant de foncer vers le trou de la serrure pour écouter ce qui allait se dire dans la cuisine. Il voyait son père faire les cents pas et sa mère en larme. Encore une fois, la présence de Harry rendait triste sa mère à cause d’une lettre à son attention.
Le soir venu, Dudley vit une véritable tragédie ! On a bafoué son deuxième espace de vie ! Sa chambre qui servait de garde de jouer et autres objets qui ne jugent pas nécessaire qui rentre dans sa chambre principale, mais qu’il doit absolument garder pour le fameux : au cas où. Par exemple, il y avait ce super caméscope quand il avait eu la lubie de devenir réalisateur est maintenant cassé posé sur un char d’assaut à pédales, il s’était amusé d’écraser le chien du voisin avec quand il en a eu marre. Dans un coin, il y avait la première télévision qu’il avait éventrée d’un coup de pied rageur un jour où son émission préféré avait été annulée, sans parler de la cage vide dans laquelle avait vécu autrefois un perroquet que Dudley avait tronqué contre une carabine à air comprimé. Les seules choses qui étaient parfaitement rangées et en parfait état, ce sont les livres que Dudley n’a jamais pris la peine d’y toucher, même y regarder. Tout cela était essentiel, c’était SON bazar, SES jouets même cassés, SA chambre. Dudley leva la voix contre sa mère qui l’ignora, trop accaparée par la préparation du dîner.
— Je ne veux pas de lui là-dedans, criait-il. J'ai besoin de cette chambre... Fais le sortir...
Pendant le petit déjeuner du lendemain, tout le monde resta silencieux. Dudley était en état de choc. Il s’était égosillé la voix à force de hurler et de pleurer de mécontentement, il avait frappé son père avec sa canne, il s’était fait vomir exprès pour jouer le malade imaginaire, avait donné des coups de pieds à sa mère et jeté sa torture à travers le toit de la serre, sans parvenir à récupérer sa deuxième chambre. Lorsque le courrier arriva, son père, qui s’était efforcé de se montrer aimable avec Harry, envoya son fils le chercher. Pour montrer encore une fois son mécontentement, il fit exprès de donner des coups de canne un peu partout sur son chemin, puis se met à hurler :
— Il y en a une autre ! Mr H. Potter, dans la plus petite chambre du 4, Privet Drive...
Vernon poussa un cri étranglé et se précipita dans le hall d’entrée, Harry sur ses talons. Dudley essaye de s’échapper avec la lettre, il dut se battre contre son père avec son cousin qui avait attrapé Vernon par-derrière en lui serrant le cou. Après quelques instants d’un furieux combat au cours duquel chacun prit de nombreux coups de canne, papa Vernon sortit essouffler, mais victorieux. Il se releva, le souffle court, la main crispée sur la lettre destinée à Harry et ordonna au deux de filer dans leur chambre. Dudley frustré de ne pas savoir le contenu de la lettre, passa ses nerfs sur les petits enfants et chats du quartier avec ses amis.
((en cours))
