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Gallions : 21 Messages : 9 Date d'inscription : 05/02/2024
Un chat au fusain | Lily-LunaVen 29 Mar 2024 - 21:27
C’était Regulus qui se promenait dans les rues de Fullen.
Tout semblait être un refuge et un lieu idéal pour ne pas supporter la présence de son frère aîné ou celle de son filleul (enfin, dans le cas de Regulus, surtout Sirius, il se fichait pas mal de Harry, même si cet air de ressemblance avec James le gênait un peu)
Regulus avait donc fugué de chez lui, encore.
Ce n’était pas la première fois qu’il le faisait, et de toute façon, il rentrait toujours. Ce n’était pas comme si ses parents étaient toujours en vie, là, dehors, et qu’il savait utiliser les bus moldus pour se rendre au Square Grimmaud. S’il avait pu, il l’aurait fait, il ne comprenait pas pourquoi on ne le laissait pas vivre seul, il était pourtant suffisamment mature.
Vêtu de vêtements sobres et sombres, Regulus Black avançait prudemment dans les rues commerçantes de Fullen, jetant parfois des regards noirs aux travers des vitres ; soupirant quand il pouvait voir quelque chose qui lui faisait envie mais qui était trop cher. Il n’avait que quelques noises en poche et ne se voyait pas demander l’aumône à Sirius.
Tandis qu’il passait devant la vitrine d’un magasin de farces et attrapes, Regulus leva un sourcil. Ce n’était pas son genre de magasin, mais s’il ne voulait pas être ramené à la maison trop tôt, il ferait peut-être bien d’y rester un peu, il pourrait se caler dans un coin et dessiner jusqu’à plus soin entre deux étagères. Sirius ne penserait pas qu’il se serait caché ici, il pourrait être tranquille pendant au moins deux heures.
Regulus Black entra donc dans le lieu, lâcha un « bonjour » assez bas dans sa tonalité, cherchant à peine le contact visuel sinon pas du tout. Il fit comme s’il connaissait très bien la boutique et avisant l’endroit le moins visible, le plus calfeutré et ayant l’air le moins populaire pour s’asseoir contre un rayon et sortir son carnet.
Là, Regulus commença à dessiner le plus calmement du monde, comme s’il s’était toujours trouvé ici et que sa présence ici était naturelle au possible. Le chat noir naquit de son crayon, il augmenta ses traits et l’embellit jusqu’à ce que ce dernier devienne aussi réaliste qu’une photographie en noir et blanc. Il faisait un peu chaud, ici, il se trouvait entre le rayon oreilles farceuses et les faux membres coupés du corps humain ; trouvait de très mauvais goût ce qui pouvait être vendu ici mais au moins, y était tranquille. Pour la première fois depuis des jours, ses muscles se relâchèrent un peu, son cou se décrispa et il se sentit soupirer de soulagement.
Il était enfin tranquille, personne pour l’épier et de dispute à conduire pour l’honneur des Black.
J’avais ouvert un petit magasin de farce et attrape à Fullen, le village des voyageurs du temps, je ne pouvais pas travailler au magasin d’oncle George, je n’avais pas le droit de rentrer en contact avec ceux de ma famille, qu’ils soient du passé, du présent ou comme moi du futur… Je me sentais seule et isolée, heureusement que j’avais insisté pour voir mon père, le directeur du département des voyageurs, au moins j’avais un contact avec lui, ce qui me permettait de me sentir moins seule. J’avais dans l’espoir que papi James soit intrigué par le magasin et qu’il rentre pour voir un peu tout ce qu’il y avait à l’intérieur… Car même si papa ne m’avait pas dit qu’il était ici, je savais que c’était le cas… je connaissais le futur après tout et tout ça sans troisième œil… Avec ça j’aurais pu faire fortune… mais ce n’était pas mon genre d’abusé des gens comme cela, ok, j'étais très farceuse et je faisais souvent les 400 coups, mais pas pour rentre triste les gens…
J’étais dans l’arrière-boutique à essayer de fabriquer quelque chose de nouveau, quelque chose qui allait attirer du monde et donc qui allait potentiellement attirer papi James ou encore James Sirius ou toutes personnes de ma famille qui aimait les blagues… Ok, je trichais en faisant cela… mais je ne pouvais pas rester ici seule, à attendre que ma vie se termine… j’avais besoin de voir ma famille et de passé du temps avec eux… je ne pouvais pas rester ici même si je savais ce qui allait se passer dans leur vie, j’avais besoin de le vivre avec eux… car j’étais encore trop jeune pour pouvoir vivre toute leur aventure, maintenant, je suis une jeune femme de 23 ans.
Mon sort fonctionna et je sautais de joie, mais cela fini par exploser et je soupirais… non, mais on croirait voir oncle Seamus, l’ami de papa… qui faisait toujours tout explosé. Je soupirais et je décidais de me laver les mains et de retourné dans la boutique, j'avais cru entendre la porte, mais en arrivant au comptoir, je me rendis compte qu’il n’y avait personne. Je pris un carton posé au sol pour réapprovisionner les étagères et c’est là que je vis une personne dans un coin sombre. Je fronçais les sourcils et je le reconnus aussitôt… Papi Regulus… je souris, il était en train de dessiner assis au sol. J'étais heureuse d'enfin pourvoir rencontré quelqu'un de ma famille.
- Bonjour…
Je souris de plus belle et il sursauta et je levais les mains pour qu’il voie que je n’étais pas dangereuse, mauvaise idée, car j’avais un carton dans les mains qui tomber au sol.
- Désolée, je ne voulais pas te faire peur… Je suis la propriétaire de la boutique.
Gallions : 21 Messages : 9 Date d'inscription : 05/02/2024
Re: Un chat au fusain | Lily-LunaVen 19 Avr 2024 - 15:22
Il pensait pourtant qu’il pourrait être tranquille dans ce magasin où il n’y avait personne à part lui. Il s’était dit qu’en voyant un adolescent qui n’avait pas l’air très affable, les vendeurs ou clients n’oseraient pas aller vers lui.
C’était un comble que le contraire se produise, que sa tranquillité doive se traduire en enfer de sociabilisation. Regulus faillit rétorquer quelque chose de très peu sympathique, du genre à ordonner à la personne qui l’emmerdait là de lui foutre la paix tout de suite et que de toute façon, il n’allait pas rester très longtemps, mais son regard s’attarda sur elle.
Elle avait de longs cheveux roux et ressemblait suffisamment à certaines personnes de son année pour que sa filiation éventuelle avec Lily Evans ne soit plus un mystère.
Enfin, Lily Evans n’était pas la seule personne rousse du monde, non ? Il devait y avoir autre chose pour dire ça, mais déjà, Regulus se leva, alerte à la vue du carton qui venait de tomber. Il se baissa pour aider à le ramasser, serviable comme on lui avait toujours dit de l’être, même si la personne en face de lui était éventuellement une sang de bourbe (ou fille de), cela ne le regardait pas.
Si elle était de la famille de Lily Evans, était-elle aussi de celle de James ? À cette idée, celle d’être exclu et laissé de côté, le coeur de Regulus se serra. James était un fieffé dragueur et il se demandait si, dans son futur, il avait réussi à fonder une famille.
« Ce n’est pas grave. », dit-il, mais si, c’était grave, il était venu ici pour être tranquille et que ce soit par elle ou Sirius, finissait toujours par être dérangé. « Je cherchais un endroit calme pour dessiner, c’est tout. Si ma présence dérange, je peux également partir. »
Elle n’avait pas l’air du genre à demander à quelqu’un de partir, ce qu’il faisait était un peu bas et de pur manipulateur. Il avait bien sa place à Serpentard. « Vous ressemblez à une connaissance, c’est perturbant. », mais il savait bien qu’il n’avait pas le droit d’aborder ce genre de sujets, que s’il était surveillé par des Aurors, on finirait par le reprendre et lui donner un avertissement. Après tout, n’avaient-ils pas été plutôt radicaux avec lui à son arrivée ?
« Je m’appelle Denebola, je loge avec euh. Je ne me souviens plus de son nom, mais Sirius, quoi. Et le garçon à lunettes bizarre également. Bref. Maintenant que vous savez que je ne suis pas un voleur qui traîne, je peux rester un peu ? »
